Pour cette nouvelle édition du salon du Bourget, plusieurs tendances se dessinent. Nous vous proposons à travers ce blog de vous en faire découvrir,  en faisant un focus, au cœur du processus de fabrication. Dans ce premier article nous allons aborder la conception d’un avion école mais aussi l’aviation d’affaires. Cette dernière peine à décoller pour sortir de la crise de 2009.

Dans cet article nous mettons en valeur une société suisse, spécialisée dans la conception et la construction d’avions cargos et d’avions écoles monomoteurs depuis 1939. Ces avions sont destinés à être utilisés partout à travers le globe. Pilatus est une société qui réalise des avions incroyablement résistant. La qualité suisse est ici représenté par le fameux Pilatus PC-21 qui est  l’outil de formation indispensable pour les pilotes des meilleures armées du monde.

Lors du développement du nouveau PC-21, la société Pilatus Aircraft s’est appuyée sur des processus d’ingénierie numériques simultanés. La précision est un élément indispensable à la réussite de ce projet.

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Le nouvel avion d’entraînement PC-21 est certifié fin 2004, et plusieurs grandes armées de l’air lui témoignent déjà un grand intérêt. Avec raison : aussi bien prédestinée à la formation de base qu’à la formation avancée, une grande partie des vols d’entraînement du PC-21 peut être reprise. Il en résulte une économie divisant les coûts de 3 à 6. Sa caractéristique aérodynamique est meilleure que celle de tous les avions turbopropulseurs existants, tandis que le système de mission à architecture ouverte fait matière de référence.

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Lors du développement du nouveau PC-21, la société Pilatus Aircraft s’est appuyée sur des processus d’ingénierie numériques simultanés. La précision est un élément indispensable à la réussite de ce projet.

Le nouvel avion d’entraînement PC-21 est certifié fin 2004, et plusieurs grandes armées de l’air lui témoignent déjà un grand intérêt. Avec raison : aussi bien prédestinée à la formation de base qu’à la formation avancée, une grande partie des vols d’entraînement du PC-21 peut être reprise. Il en résulte une économie divisant les coûts de 3 à 6. Sa caractéristique aérodynamique est meilleure que celle de tous les avions turbopropulseurs existants, tandis que le système de mission à architecture ouverte fait matière de référence.

Le fait que le PC-21 effectue son premier vol réussi après seulement trois ans et demi, est, entre autres, dû aux nouvelles conditions générales dans la construction aéronautique pour le trafic aérien civil et militaire. L’agressivité de la concurrence exige en premier lieu une réduction significative des délais de mise sur le marché et des coûts de développement. En même temps, la demande d’un design robuste et d’une minimisation des risques techniques pour l’intégralité du cycle de vie d’une machine est accrue. Pilatus Aircraft concentre son activité dans les domaines du développement et de la production de façon logique, sur les processus d’ingénierie simultanés répartis, qui, de leur côté, demandent un haut niveau d’automatisation.

Commercialisées sous l’ingénierie simultanée, les différentes étapes de travail numériques, presque systématiques, s’imbriquent largement entre elles dans le cycle de développement du PC-21 (conception d’ingénierie, analyse d’ingénierie, planification de fabrication, conception d’outils, programmation CN).

À elles seules, les économies réalisées dans le secteur FAO, avec la programmation CN et la fabrication incluant la simulation de processus, sont impressionnantes. Grâce à l’utilisation de l’outil de simulation CN VERICUT®, la performance a pu être significativement augmentée, entre autres, lors du fraisage à grande vitesse : les 14 étapes de production d’auparavant ont été réduites à deux étapes de production, tandis que, depuis l’utilisation de VERICUT®, le taux de rebuts, autrefois de 30%, a chuté à 0%.

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Outre le gain de productivité non négligeable, Pilatus bénéficie également, grâce à VERICUT®, d’une sécurité des processus optimisée. Walter Keiser, chef de la programmation CN chez Pilatus Aircraft, tient à souligner : « D’une part, il est très facile de tester les programmes avec VERICUT®, de trouver rapidement les déplacements inutiles et de les éviter. D’autre part, la simulation du procédé d’usinage permet de détecter au préalable les éventuelles collisions entre l’outil, le dispositif de serrage, la pièce à usiner et les composants de la machine. » Le « nouvel esprit » dans le domaine des processus de développement, permettant des progrès rapides ainsi qu’une réduction des erreurs, conforte également le président et CEO de Pilatus, O.J. Schwenk, dans son opinion quant à la réussite du projet à 200 millions de CHF : « Je suis convaincu que le PC-21 va renforcer notre position en tant que fabricant numéro 1 d’avions d’entraînement turbopropulseurs dans le monde. »

Aujourd’hui,  Pilatus s’adresse à un marché nouveau, les jets d’affaires. Le défi est grand, en effet de nombreuses contraintes apparaissent pour l’avionneur et une maitrise parfaite des coûts est nécessaire pour pouvoir s’imposer sur ce marché ultra concurrentiel.

C’est pourquoi Pilatus fait appel à l’ingénierie simultanée. Ce processus nécessite un haut niveau d’automatisation, grâce à VERICUT, on obtient une réduction des rebuts  passant de 30 % à 0 % lors de l’usinage grande vitesse et une réduction des délais de mise sur le marché : VERICUT® réduit  les étapes de production, celles-ci passant de 14 à 2.

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Ces données ne sont pas négligeable et pour cause, le secteur subit une baisse d’activité depuis 2009 et impose à Pilatus la nécessité d’offrir un produit novateur afin de reconquérir les acheteurs. Pilatus s’affirme parmi les nouveaux entrants des Light-Jets,  à ses côtés il faudra compter sur le groupe japonais Honda qui propose le Hondajet, premier appareil de 6 places fabriqué en série pour un coût avoisinant les 4 millions d’euros. Pilatus dispose d’une très bonne réputation pour les avions turbopropulseurs (avions à hélices).  Le jet d’affaire PC-24 « Super Versatile Jet » devra également faire face à une rude concurrence notamment avec le fameux Embraer Phenom 300 et le Citation CJ4 de Cessna.

Pilatus compte bien se démarquer en offrant l’un des jets d’affaires les plus polyvalents au monde. Avec une portée de 3300 km avec six passagers, une vitesse de croisière maximale de 787 km/h et la possibilité de décoller et d’atterrir sur des pistes courtes et non revêtues comme la neige, l’herbe, le sable, le PC-24 s’affirme donc comme le véritable couteaux Suisse du jet d’affaires. On pourrait le surnommer le Range Rover des airs, offrant un confort incroyable pour une utilisation, éventuelle, de vrai baroudeur. Il vous faudra débourser aux alentours de 10 millions d’euros pour se le procurer et attendre sa certification qui devrait avoir lieu en 2017. Notez tout de même que l’avionneur a déclaré que les 3 premières années de son carnet de commande étaient complètes.

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